vendredi 16 septembre 2011

Le toit végétalisé



Le principe de la toiture végétale, également appelée toit vert, ecotoit, toit végétalisé ou plus scientifiquement PCVH1 (Paroi Complexe Végétalisée Horizontale) existe vraisemblablement depuis le néolitique.

Il consiste à recouvrir d'un substrat végétalisé un toit plat ou à faible pente (jusqu'à 30° et rarement plus, au-delà, on parlera de mur végétalisé.

De nombreuses expériences conduites en Europe (depuis les années 1970 surtout en Allemagne, Pays-Bas, Suisse, pays scandinaves, et depuis peu en Belgique, France, etc.) ont montré que pour des objectifs esthétiques ou de durabilité, comme dans la perspective de restauration ou protection de la biodiversité2 et de l'Environnement en milieu urbain (en particulier concernant la qualité de l'air et l'atténuation des îlots de chaleur urbaine, l’aménagement d’un « écotoit » se révélait intéressant. Une étude de 2001 concluait que si Toronto végétalisait seulement 6% de ses toitures, la température urbaine serait tamponnée de 1 à 2 °C))3.

Les coûts d’entretien et surcoûts de construction sont faibles, en comparaison des services rendus, particulièrement pour les terrasses plantées en extensif qui ne nécessitent qu’un nettoyage annuel des écoulements, aucun arrosage et un entretien très réduit. Cette technique, qui est parfaitement au point et relativement aisée à mettre en place, ne provoque pas l’altération du bâtiment. Au contraire, la stabilité et l’étanchéité des toitures végétalisées sont supérieures aux toitures plates.